Ce n'est pas pour toujours - Mark Cavendish et une dernière danse que nous devrions savourer

Ce n’est pas pour toujours – Mark Cavendish et une dernière danse que nous devrions savourer

L’annonce par Mark Cavendish de sa retraite après la saison 2023 a été l’un des jours les plus émouvants et les plus contrastés de toute la carrière du Manxman. Il n’y a pas eu de ruée vers la ligne alimentée par l’adrénaline, pas de célébrations et de cérémonies de podium, juste les vraies émotions de lui réalisant et révélant que sa carrière est sur le point de se terminer.

Après 25 ans consacrés à la course, au sprint et à la victoire, Cavendish a admis que même lui, si souvent et si longtemps imbattable en sprint, doit tourner la page et commencer un nouveau chapitre de sa vie.

« Lorsque vous comprenez que ce n’est pas éternel, il est plus facile de profiter de toutes les sensations que ce sport a à offrir », a admis Cavendish.

Heureusement, il a sa femme aimante Peta et sa jeune famille pour l’aider à faire la transition vers une vie sans sprint d’adrénaline et sans ambition sportive. Ce devrait être une balade amusante pour chacun d’eux. Cavendish réalisera pleinement qu’il y a plus dans la vie que les courses de vélo, et Peta et ses enfants passeront plus de temps de qualité avec leur père. Cela deviendra sûrement le meilleur moment de sa vie.

Cavendish a apparemment pris la décision de prendre sa retraite en 2023 il y a quelques semaines, mais maintenant c’est de notoriété publique. Il ne peut sûrement pas y avoir de retour en arrière, pas de seconde réflexion, pas de tentation de continuer une année de plus, de courir après une victoire de sprint de plus. La fin de sa carrière professionnelle de 17 ans est confirmée, avec peut-être la dernière étape du Tour de France sur les Champs-Élysées ou le Tour de Bretagne sera la dernière journée de course et son sprint final.

J’ai suivi et rendu compte d’une grande partie de la carrière professionnelle de Cavendish pendant Cyclisme hebdomadaire et puis Cyclingnews.com. Il y a eu des hauts et des bas, des émotions et des disputes, mais la carrière de Cavendish a été un sacré voyage. Je me sens privilégié d’avoir été témoin de tant de choses.

C’était fascinant de voir Cavendish se transformer de ce qu’il décrivait lui-même comme un «  gros banquier  » de l’île de Man en un cycliste professionnel à succès à la Great Britain Academy sous la discipline et les encouragements de Rod Ellingworth, pour ensuite le voir émerger au Tour de Grande-Bretagne. en 2005 et 2006 avec T-Mobile, un gamin effronté de Manx montrant sa vitesse et sa soif de succès contre des rivaux bien plus âgés.

Ses débuts au Tour de France 2007 à Londres ont été une nouvelle étape et ont alimenté ses rêves de gagner des sprints dans la plus grande course du monde. Il en a remporté 34, en remportant souvent trois ou quatre par Tour au cours de ses années de pointe entre 2009 et 2012, dominant la première partie du Tour comme peu l’avaient fait avant lui. Gagner au Mont-Saint-Michel en 2016 lui a également valu un maillot jaune à ajouter à ses deux maillots à points verts.

J’ai eu la chance de voir Cavendish gagner Milan-San Remo en 2009 à sa première tentative. Il m’avait laissé entendre qu’il était en grande forme et avait révélé comment il l’avait caché à ses rivaux. Je me suis réveillé à Milan en sentant que la victoire serait la sienne et il l’a prise avec détermination, survivant à la Cipressa et au Poggio, puis sprintant désespérément après Heinrich Haussler pour gagner avec un lancer de vélo. C’était un moyen idéal pour Cavendish de remporter La Primavera, la Classique des sprinteurs.

Bien sûr, il y a eu aussi des revers, des défaites et des déceptions mais j’étais convaincu, comme lui, que Cavendish reviendrait et gagnerait à nouveau.

Une mononucléose mal diagnostiquée lui a coûté près de trois ans de sa carrière entre 2017 et 2019 mais il n’a jamais songé à jeter l’éponge. Lorsque Bahreïn l’a laissé tomber, il s’est bousculé avec Patrick Lefevere sur un contrat bas et avait la faim de gagner quatre étapes du Tour de France 2021. C’était un retour que lui seul pouvait réussir.

Maintenant, Cavendish sait qu’il ne lui reste plus que quelques mois pour courir. Le temps de gagner à nouveau une finale est compté, mais la pression est maintenant sur ses épaules, ce qui lui donne une clarté d’esprit et un objectif.

Son palmarès est si riche et si prestigieux que Cavendish n’a plus besoin de prouver quoi que ce soit à personne, il a gagné le droit de profiter et de savourer ses derniers mois et ses adieux. Il a déjà égalisé Eddy Merckx avec un record de 34 victoires d’étapes sur le Tour de France, et est heureux d’être ami avec le Cannibal plutôt qu’avec lui dans une simple statistique.

Beaucoup de gens pensent qu’il ne gagnera plus jamais au Tour de France et l’ont radié. Comme ils ont tort. Pour une dernière fois, nous devrions le savourer en essayant de prouver encore une fois que les gens ont tort et profiter de la dernière danse de Cavendish et peut-être d’une dernière victoire au sprint.

Le vélo, un sport multiple pour toutes les envies

La course cycliste n’est qu’une des nombreuses facettes du sport cycliste. Et cela, les grands champions comme les amateurs le savent bien. En effet, il existe de multiples manières de pratiquer ce sport populaire quel que soit son niveau ou ses envies. C’est le cas du bikepacking, une manière de voyager loin, mais en emportant le minimum.

Rouler hors des sentiers battus

Cette liberté vous permettra de découvrir des espaces naturels loin de la route et du bitume. En équipant votre vélo de route avec des pneus gravel, vous pourrez alors envisager le vélo d’une tout autre manière. Seul impératif, ben connaître le type de sol sur lequel vous allez rouler et respecter un équipement adapté à la saison.

Toutefois, avant de vous lancer dans l’aventure, vérifiez que votre vélo de route accepte ce genre d’équipement, car ce n’est pas le cas de toutes les bicyclettes. Bien sûr, il n’est pas obligatoire de partir loin pour se faire plaisir. Les pneus gravel peuvent aussi vous accompagner pour vos balades en forêt, si là encore, vous savez choisir les bons. Vous en saurez plus sur ce pneu qui vous emmènera hors des sentiers battus en cliquant sur ce lien qui, lui, vous conduira sur un site de passionnés de la petite reine et de son univers.

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