L’UCI réduit considérablement les restrictions COVID-19 pour les événements sur route en 2023
L’Union Cycliste Internationale (UCI) a publié une mise à jour pour les épreuves sur route 2023 concernant le protocole de santé COVID-19 et de nouvelles règles « considérablement plus légères » sont entrées en vigueur aujourd’hui pour toutes les classes d’épreuves sur route.
L’un des changements majeurs est que les équipes et le personnel ne seront plus tenus de fournir un laissez-passer sanitaire, un certificat de vaccination ou un test COVID-19 négatif avant les compétitions. L’utilisation de couvre-visages pour les coureurs et les membres de l’équipe est toujours demandée pour les zones de départ, mais un organisateur d’événement pourrait également appliquer la mesure à d’autres personnels et zones en fonction de la « situation pandémique ».
« Dans le cadre du protocole actualisé, et au vu de l’évolution manifestement favorable de la situation sanitaire internationale, les exigences imposées aux équipes en termes de laissez-passer sanitaires, de vaccinations et/ou de tests Covid ont été levées », lit-on dans un communiqué du UCI sur les protocoles mis à jour pour les événements et les équipes.
« Les organisateurs seront tenus de communiquer le degré de risque sanitaire de la zone où se déroulera leur événement (zone verte, orange ou rouge) avant la manifestation. Selon la catégorie, des mesures – recommandées, souhaitables ou obligatoires – peuvent être prises. Des mesures supplémentaires pourraient être prises pour les Grands Tours, en fonction de la situation épidémiologique du moment. »
Le règlement s’applique à toutes les courses sur route UCI de l’UCI WorldTour, UCI Women’s WorldTour, UCI ProSeries, Classe 1 et Classe 2, Championnats Continentaux Route, Championnats du Monde Route UCI et Coupe des Nations UCI, ainsi qu’aux catégories Elite et U23, Femmes et Hommes et les catégories Junior pour les Championnats du Monde Route Continentaux et UCI.
Simon Clarke (Israel-Premier Tech) a été le dernier coureur à avoir été testé positif au COVID-19 avant une course, qui a eu lieu lors des tests de l’équipe pré-Tour Down Under, mais il a pu re-tester et commencer l’événement quelques jours plus tard au prologue d’ouverture. Les règles australiennes du COVID-19 n’incluent actuellement pas de période d’isolement obligatoire.
Alors qu’un comité directeur de 14 personnes, dirigé par le directeur médical de l’UCI, le professeur Xavier Bigard, a constaté que les cas de coronavirus COVID-19 avaient considérablement diminué dans le monde entier dans la plupart des pays, le virus d’origine, le SRAS-CoV-2, circulait toujours dans formes variantes. Aux côtés du professeur Bigard au sein du comité directeur se trouvaient le Dr Matthias Baumann, président de la commission médicale de l’UCI, quatre médecins de l’équipe WorldTour et des représentants de coureurs et d’organisations.
Côté événement, il a été demandé aux organisateurs de sécuriser les zones de ravitaillement en interdisant l’accès au grand public, de limiter l’accès dans les zones d’arrivée et de poursuivre les couvre-visages et autres mesures de sécurité avec les cérémonies de remise des prix.
Les équipes ont été invitées à gérer tous les protocoles pour les coureurs suspectés ou confirmés d’avoir un COVID-19 positif.
Un protocole a été institué pour la première fois au début de 2020, avec des mises à jour régulières au cours des deux dernières années, en réponse à l’évolution de la pandémie mondiale de ce qui a muté et continue de circuler avec le risque de nouvelles variantes. Le protocole Covid pour les courses sur route a été considéré comme un « document vivant » et sera mis à jour lorsque cela sera jugé nécessaire en raison de l’évolution de la situation sanitaire mondiale.
Tous les organisateurs ont été priés d’informer les équipes et l’UCI des conditions locales et régionales de la pandémie. L’évaluation de la gravité de la pandémie utiliserait une échelle à code couleur développée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), utilisée pour tous les types d’événements sportifs de masse.
Le protocole de 12 pages indiquait que des amendes pouvaient être prononcées par la Commission disciplinaire, allant de 1 000 CHF à 10 000 CHF, pour « tout sujet ou entité ne mettant pas en œuvre les mesures MAN (obligatoires) ».
Les nouvelles règles font suite aux premiers cours et examens UCI organisés pour les responsables de la sécurité des événements, qui se sont tenus cette semaine au Centre mondial du cyclisme UCI à Aigle, en Suisse, avec la participation de 64 responsables de la sécurité des événements. Le cours, qui porte sur la sécurité des coureurs, des officiels et des spectateurs, est rendu obligatoire cette année pour tous les responsables de la sécurité des événements nommés aux courses des calendriers UCI WorldTour, UCI Women’s WorldTour et UCI ProSeries.
« Il est important de créer un langage de sécurité commun entre toutes les parties prenantes du cyclisme », a déclaré le responsable de la route et de l’innovation de l’UCI, Michael Rogers. « Ces personnes approuvent tous les éléments de sécurité des courses, il est donc absolument essentiel qu’elles aient les dernières informations à jour et les règlements de l’UCI à portée de main. »