Les équipes féminines espagnoles pourraient être confrontées à des exigences salariales minimales en 2023
Les huit équipes continentales féminines enregistrées en Espagne pourraient être confrontées à des exigences salariales minimales de 965 € par mois, ainsi qu’à des tailles d’équipe obligatoires, à des réglementations en matière de personnel et d’infrastructure en 2023.
La Fédération royale espagnole de cyclisme (RFEC) pourrait demander à ces équipes de s’inscrire au titre de la sécurité sociale nationale et du salaire minimum interprofessionnel.
L’UCI applique actuellement une exigence de salaire minimum pour les WorldTeams féminines de haut niveau, qui a été mise en place au début de la saison 2020.
Cette année, le salaire minimum pour les 14 équipes de premier plan est de 27 500 € (salariés) et 45 100 € (indépendants). A partir de 2023, ce salaire minimum correspondra au salaire minimum défini par les Pro Teams masculines de second rang.
Il n’y a actuellement aucune exigence de salaire minimum pour les 49 équipes féminines continentales féminines de deuxième niveau enregistrées auprès de l’UCI et participant au calendrier international de l’UCI. De nombreuses équipes ont des budgets plus petits et ne versent ni salaire ni allocation. Cependant, certaines équipes de deuxième niveau versent un salaire à leurs coureurs.
Il existe actuellement une WorldTeam féminine espagnole : Movistar. Huit équipes continentales féminines sont enregistrées en Espagne : Bizkaia-Durango, Eneicat-RBH-Global, Laboral Kutxa-Fundacion Euskadi, Massi Tactic, Río Miera-Cantabria Deporte, Soltec, Sopela et Farto-BTC.
La Fédération royale espagnole de cyclisme (RFEC) pourrait exiger que les huit équipes continentales féminines s’inscrivent auprès de la sécurité sociale (SS) et versent un salaire minimum interprofessionnel (SMI) de 965 € par mois, selon un rapport du journal espagnol. Ciclo21 (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Un Salaire Minimum Interprofessionnel (SMI) est la rémunération minimale qu’une entreprise est tenue de verser à ses salariés pour le travail qu’ils ont effectué pendant une période donnée.
De plus, la RFEC pourrait exiger que les huit équipes continentales féminines aient du personnel entre 8 et 16 ans, y compris un directeur, des membres adjoints du personnel et un médecin d’équipe. Une équipe de 12 coureurs et son staff devraient donc être en mesure de fournir des salaires allant jusqu’à 11 580 € par mois.
Les équipes seraient également tenues d’avoir un bus d’équipe ou un camping-car, trois véhicules de passagers, une fourgonnette et l’équipement, l’équipement et les vêtements nécessaires pour concourir.
La RFEC a l’intention de nommer une société d’audit pour s’assurer que ces exigences ont été respectées. Les équipes souhaitant demander une licence doivent le faire avant le 10 novembre avec un budget et un rapport garantissant que l’équipe répond à toutes les exigences stipulées.
Certaines équipes ont noté que cela pourrait être une contrainte financière pour répondre aux nouvelles exigences, tandis que d’autres ont déclaré que c’était un pas dans la bonne direction.
Les exigences financières accrues signifient que certaines équipes pourraient chercher à demander des licences en dehors de l’Espagne.
Actualité du cyclisme a demandé des détails supplémentaires à la Fédération Espagnole de Cyclisme.