La nouvelle règle de l’UCI réprime les guidons trop étroits
Une série de nouvelles règles de l’UCI entrent en vigueur le 1er janvier, notamment une nouvelle réglementation concernant la largeur minimale du guidon d’un coureur.
Le changement limite désormais la largeur du guidon des vélos de route à 350 mm lorsqu’il est mesuré de l’extérieur à l’extérieur au niveau des chutes.
La règle, article 1.3.012 du Guide de clarification du règlement technique de l’UCIqui se rapporte aux dimensions globales d’un vélo, ne limitait auparavant que la largeur maximale d’un vélo, citant une largeur maximale de 500 mm, qui était directement liée à la largeur maximale autorisée des barres.
Suite à la mise à jour, la règle stipule désormais « La largeur maximale de 500 mm pour le vélo est directement liée à la largeur hors tout maximale autorisée (extérieur-extérieur) du guidon. La largeur hors tout minimale (extérieur-extérieur) des guidons traditionnels (événements routiers) et de la base barres (épreuves sur route et sur piste) est limitée à 350 mm. »
Sur la route, on observe depuis quelques années une lente tendance vers des barres plus étroites dans le but de diminuer sa surface pour devenir plus aérodynamique. Des coureurs tels que Dan Bigham, Victor Campanaerts et Jan Willem Van Schip ont constamment repoussé les limites, ce dernier faisant la une des journaux en 2019 avec son guidon ultra étroit.
La tendance a également fait son chemin dans la conception de vélos. En 2021, Ribble a lancé le vélo aérodynamique Ultra SLR avec la possibilité d’ajouter des barres «Pro» qui ne mesurent que 33 cm au niveau des capots, s’évasant à 37 cm au plus large. Plus récemment, Trek a emboîté le pas avec le Madone SLR, qui est livré avec un guidon qui s’évase de 1,5 cm du capot à la chute. Trek dit qu’en rendant les capots plus étroits, la position améliorée du pilote vaut 10 watts d’amélioration aérodynamique.
La règle nouvellement modifiée semble être une mesure de protection contre les coureurs qui poussent trop loin la mentalité étroite, mais il ne semble pas qu’elle affecterait les approches existantes des coureurs. Même les barres de Jan Willem Van Schip, qui étaient des chutes de piste mesurant 32 cm au niveau des capots, auraient été légales en raison de leur évasement à 36 cm au niveau des chutes. On ne peut pas en dire autant des Barres Speeco il utilisait quand il était expulsé du Baloise Belgium Tourcependant, car ils ont enfreint la règle distincte des «avant-bras sur les barres».
Un peu liée est une autre nouvelle règle qui affecte la portée maximale d’un coureur, bien qu’une fois de plus, elle ne semble pas affecter les positions existantes des coureurs. La règle 1.3.022 a été modifiée pour indiquer que « En aucun cas, l’avant du guidon ne doit dépasser le plan vertical passant à une distance horizontale de 100 mm de l’axe de l’axe de la roue avant. »
Cela signifie que l’avant des barres – le plus souvent le bord d’attaque des gouttes – ne peut pas être positionné à plus de 10 cm plus en avant que le centre du moyeu.
L’UCI précise que cette position place les barres dans la « zone de contrôle » du vélo : « Plus le guidon est positionné vers l’avant, moins le vélo sera maniable et moins il sera facile de réagir rapidement à un obstacle ou à un rafale de vent », poursuit-il. « De plus, cela aurait pour conséquence de déplacer le centre de gravité du cycliste sur le vélo, ce qui augmenterait encore plus les risques de perte de contrôle. »
Ces règles s’accompagnent de la ratification contre la tromperie aérodynamique du contre-la-montre des voitures d’équipe qui a vu les voitures suivantes empilées avec des vélos de rechange dans le but de créer un avantage aérodynamique pour le pilote devant.
Il existe également de nouvelles règles sur le positionnement du contre-la-montre, qui incluent une nouvelle catégorisation à trois niveaux de la taille du cycliste. Auparavant, seuls les cavaliers mesurant plus de 190 cm étaient soumis à des règles assouplies sur la position du cavalier. La nouvelle règle, l’article 1.3.023, divise les coureurs en trois tranches de taille comprenant ceux de moins de 180 cm, ceux de 180 cm à 189,9 cm et les coureurs de plus de 190 cm, le niveau intermédiaire devant soumettre une attestation de hauteur de coureur.