La 6e étape du Tour de Bretagne annulée après un accident massif

La 6e étape du Tour de Bretagne annulée après un accident massif

Les organisateurs du Tour de Bretagne ont annulé la course de l’étape 6 de dimanche après une chute massive dimanche.

Le peloton se trouvait sur un tronçon de route couverte de boue lors de la course par étapes classée UCI 2.2 dans le nord-ouest de la France lorsqu’un coureur près de l’avant du peloton est tombé, entraînant un énorme carambolage. L’accident a vu des dizaines de coureurs heurter le pont.

Les organisateurs ont d’abord neutralisé la course puis ont décidé de maintenir la neutralité jusqu’à l’arrivée à Plancoët.

Une vidéo sur les réseaux sociaux prise lors de la course montre le peloton courir à grande vitesse en descente avant que plusieurs coureurs ne glissent dans la boue, laissant des dizaines d’autres sans nulle part où aller.

Les coureurs qui ont pu continuer ont ensuite effectué un tour de cortège du circuit de clôture. Certains n’ont pas été aussi chanceux, notamment Jasper Dejaegher de l’équipe Intermarché-Circus-Wanty U23 Circus-ReUz-Technord, qui s’est fracturé le poignet (s’ouvre dans un nouvel onglet) dans l’empilement.

Au total, quatre coureurs ont été emmenés dans des hôpitaux locaux, et avec toutes les ambulances de course en service, l’étape n’a pas pu continuer.

Avec cela, le Tour de Bretagne GC reste inchangé après l’étape 6, avec Simon Pellaud (Tudor Pro Cycling) en tête du classement. Les courses du Tour de Bretagne reprendront lundi pour la septième et dernière étape de Piré-Chancé à Châteaugiron.

DirectVélo (s’ouvre dans un nouvel onglet) s’est entretenu avec le directeur de course Christophe Fossani après l’incident, le Français l’appelant « un cas de malchance ».

« Non, je ne le regrette pas. C’était une belle petite route. Je regrette seulement qu’il y ait eu 10 mètres de boue. Dix mètres ! C’était une belle petite route sèche », a-t-il déclaré.

« J’ai signalé le danger sur Radio Tour. La police avait signalé le danger et mis un drapeau jaune pour avertir tout le monde. Tout a été signalé. Mais sans radios, c’est plus difficile. C’est un cas de malchance. des premiers coureurs du peloton qui sont tombés. S’il avait été l’un des derniers coureurs du peloton, l’histoire aurait été différente.

« J’ai pris contact avec la préfecture rapidement, oui. Ils m’ont dit qu’on avait pris une très bonne décision. C’est une décision qu’on ne prend pas sur un coup de tête. On s’assoit, on réfléchit, on en discute avec les principaux acteurs de la course et s’accordent sur un plan.

« Bien sûr, je suis déçu pour tout le monde, pour les spectateurs, pour la ville. Mais ça fait quand même chaud au cœur de voir les coureurs applaudis au passage de la ligne. Cela restera un des faits du Tour de Bretagne.

« C’est un fait de course, on pourrait s’en passer, c’est sûr, mais ça arrive dans les plus grandes courses du monde… Il y avait des choix à faire, il fallait… Mais oui, bien sûr, quand tu vois combien de monde il y avait aujourd’hui, c’est dommage. C’était l’étape reine du Tour de Bretagne, mais c’est comme ça.

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