Parcours Paris-Nice 2023 | Actualité du cyclisme
Les organisateurs ont vanté un parcours équilibré pour le Paris-Nice 2023, qui débute à La Verrière le dimanche 5 mars et se termine sur la Promenade des Anglais à Nice le 12 mars.
Paris-Nice, également connue sous son surnom de « Course au Soleil », fête ses 90 ans en 2023 et propose des étapes pour les sprinteurs, grimpeurs, puncheurs et un format inédit de contre-la-montre par équipes.
Le contre-la-montre par équipes et l’arrivée en grande montagne au col de la Couillole sont les temps forts de la 81e édition de Paris-Nice.
Étape 1 – La Verrière – La Verrière
La course démarre de La Verrière avec une étape de 169,4 kilomètres qui comprend deux voyages sur la courte mais escarpée Côte de Milon-la-Chapelle. Il ne fait que 500 mètres de long mais monte jusqu’à une pente de 12 %. Il ne devrait pas être trop difficile d’envoyer les sprinteurs. Cependant, un sprint bonus sur la Côte des Dix-Sept Tournants arrive à seulement 5,9 km de l’arrivée et pourrait perturber le déroulement normal.
Etape 2 – Bazainville – Fontainebleau
Si l’étape 1 était considérée comme plate, alors l’étape 2 de Bazainville à Fontainebleau est encore plus plate. L’étape de 164 kilomètres a à peine un viaduc pour briser l’étape. Un autre sprint bonus avec 12,9 km à parcourir est suivi d’une légère descente jusqu’à l’arrivée et du sprint massif attendu.
Étape 3 – Dampierre-en-Burly (TTT)
Le contre-la-montre par équipes revient à Paris-Nice en 2023 avec un parcours de 32,2 kilomètres autour de Dampierre-en-Burly. Le circuit triangulaire n’est pas trop technique et pas trop vallonné mais il y a un hic : les organisateurs ont décidé de faire chronométrer non pas le quatrième coureur, mais le premier coureur à franchir la ligne. Cela signifie que les équipes utiliseront une sortie de style sprint pour lancer leur chef d’équipe au meilleur temps.
Etape 4 – Saint-Amand-Montrond – La Loge des Gardes
L’étape 4 donne aux sprinteurs une chance de se détendre car ce ne sera certainement pas leur journée. Le parcours de 164,7 km de Saint-Amand-Montrond à La Loge des Gardes a un final pour les grimpeurs. La route commence à s’incliner dès la première montée, la Côte du Vernet (2,1km à 5,8%) au kilomètre 116, puis continue à monter plus haut. Vient ensuite la Côte de Cheval Rigon plutôt docile (5,7 km à 3,9%) qui précède le sprint bonus avec 15,4 km pour aller jusqu’à l’arrivée dure à La Loge des Gardes, une montée de 6,7 km à 7,1% de moyenne qui commencera certainement à trier le classement général.
Etape 5 – Saint-Symphorien-sur-Coise – Saint-Paul-Trois-Châteaux
La journée la plus longue vient après une étape test avec 212,5 kilomètres à parcourir entre Saint-Symphorien-sur-Coise et Saint-Paul-Trois-Châteaux. La scène est chargée d’ascensions où les artistes de l’échappée lanceront très certainement des attaques. Il y en a trois dans les 35 premiers km – la Côte de Coise (1,5 km à 8,6%), la Côte de l’Aubépin (4,9km à 5,1%) et la Côte de Trèves (2,3km à 6%).
Ce qui suit sera une longue journée d’équipes pour décider qui pourchassera les évadés. Le sprint bonus de l’étape 5 est au kilomètre 159 et égayera l’accalmie de la mi-étape. La Côte d’Aleyrac avec 30,9 km à parcourir pourrait blesser certains sprinteurs purs à 4,5 km de long, mais avec une moyenne de 4,3 %, ce n’est pas la montée la plus difficile. Une finition plate favorise les hommes rapides.
Etape 6 – Tourves – La-Colle-sur-Loup
Les prétendants ne voudront pas avoir un jour sans sur l’étape 6, une autre longue journée à 197,4 kilomètres mais pleine de pentes raides sur six ascensions. Une longue descente progressive vers la ligne signifiera que toute l’action se déroulera sur la Côte de la Colle-sur-Loup en forme de mur.
Une première ascension à partir du kilomètre zéro, la Côte de la Roquebrussanne (3,6km à 4%) démarre l’étape. La deuxième côte, la Côte des Tuilières (2,3 km à 7,8%) arrive environ 80 km après le début de l’étape et a une pente de 15%. La Côte de Callian (2km à 6,9%) au km 112 est encore plus raide avec des passages à 17%.
Le plaisir continue avec une pente encore plus raide sur la Côte de Cabris longue de 5,3 km. La note moyenne de 5,8 % dément la première section qui monte à 20 %.
Ensuite, il y a la Côte de la Colle-sur-Loup sur le circuit d’arrivée que, heureusement, les coureurs n’ont à aborder qu’une seule fois. Il fait 1,8 km de long et affiche une moyenne de 10 % avec des pentes allant jusqu’à 19 %. Même après le sommet, la douleur ne s’arrête pas. Les organisateurs ont placé le sprint bonus plus haut dans la montée sur une note de 12%. Aie.
Etape 7 – Nice – Col de la Couillole
Vous seriez pardonné de supposer que l’étape 6 était l’étape reine. Cependant, ce n’est qu’un échauffement pour l’avant-dernière étape de 143km au départ de Nice, sur la Côte de Tourette-du-Chàteau (17,8km à 4,6%) et arrivée au Col de la Couillole (15,7km à 7,1%) en altitude de 1 678 mètres.
Contrairement à la veille, les coureurs n’auront pas besoin de leur équipement de grand-mère. Au lieu de cela, il s’agit d’une combustion longue et lente avec une inclinaison constante entre 6 et 8 %. La dernière fois que l’ascension figurait à Paris-Nice, Richie Porte a battu Alberto Contador pour la victoire d’étape. Il est également présent fin mai sur la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes.
Etape 8 – Nice-Nice
Les deux jours précédents feront passer l’étape 8 pour une étape de sprint, malgré les cinq ascensions classées. L’étape de Nice ne fait que 117,5 km de long et se déroule dans les collines, avec la Côte de Levens (6,1 km à 4,9 %) arrivant à 22 km de l’étape. La Côte de Châteauneuf (5,4km à 4,6%) et la Côte de Berre-les-Alpes (6,3km à 6%) - toutes de catégorie 2 – et la Côte de Peille de catégorie 1 (6,6km à 6,9%) arrivent toutes dans les 69 premiers kilomètres .
Il y a un sprint à Èze au kilomètre 82,9 puis le Col d’Èze (6km à 7,6%) culmine avec 15,3km à parcourir. La montée signature de Paris-Nice a une descente plutôt technique (espérons-le sèche) avant de se conclure par une arrivée plate à Nice.