Neuf coureuses bénéficient d’un sursis de temps pour le Tour de France Femmes après l’étape 5
L’étape 5 du Tour de France Femmes avec Zwift s’est déroulée à un rythme rapide dans des conditions étouffantes, laissant un groupe de neuf coureurs se battre pour terminer dans le temps imparti. Après avoir été initialement jugé hors course, le jury de l’UCI a réintégré les neuf, mais ce n’était pas un acte de pitié, selon Marjolein van ‘T Geloof (Human Powered Health).
« Nous avons dû nous arrêter pour le train avec 2 km à faire. Ils ont pris le temps de nous arrêter et nous avons dû sprinter jusqu’à la ligne. Ils n’ont pas eu pitié de nous », a expliqué Van ‘T Geloof dans une réponse sur Twitter.
Le profil modeste de l’étape 5 du Tour de France Femmes démentait la difficulté du parcours de 126,1 kilomètres d’Onet-le-Château à Albi. Avec des températures atteignant près de 30°C, une étape exigeante de 178 km derrière eux et un départ rapide, tout cela a contribué à l’éclatement du peloton à mi-parcours de l’étape.
Lorsque les ascensions étaient terminées et que Ricarda Bauernfeind (Canyon-SRAM) était en route vers la victoire d’étape, il ne restait plus que 33 coureurs dans le premier peloton. Le groupe suivant était à environ 12 minutes de retard et un troisième peloton à plus de 17 minutes.
Neuf coureurs se sont croisés à 24h22 du vainqueur d’étape : Anastasiya Kolesava et Marie-Morgane Le Deunff (Arkéa Pro Cycling), Maria Giulia Confaloneiri (Uno-X), Lotte Henttala (AG Insurance-Soudal-Quickstep), Babette Van der Wolf (Lifeplus Wahoo), Van ‘t Geloof et Alice Barnes (Human Powered Health), Jeanne Korevaar (Liv Racing Teqfind) et India Grangier (Team Coop-Hitec Products).
Initialement jugé en dehors du temps limite de 22h29 par 1h53, le jury de l’UCI a admis que les coureurs avaient été arrêtés par un train qui passait pendant 2h10.
Après leur avoir rendu le temps qu’ils avaient passé à attendre le passage du train, les coureurs ont été réintégrés, mais compte tenu de leur temps réel d’arrivée au classement général.