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Les tenues les plus atypiques du Tour de France

À la recherche du maillot jaune ou du maillot blanc à pois rouges lorsque l’on s’intéresse au classement du Tour de France ? Si les maillots distinctifs font partie de l’histoire du cyclisme et en l’occurrence de la plus grande compétition au monde, les passionnés assidus se souviennent également de certaines créations atypiques portées par plusieurs équipes au fil des décennies. 

Suite à la fuite probablement avérée du futur maillot de la Bora-Hansgrohe pour la Grande Boucle, l’intégration de Red Bull à l’image de ce que l’on voit sur d’autres sports rappelle forcément d’autres partenariats étonnants et restés dans l’histoire. Coup d’œil dans le rétroviseur avec plusieurs créations textiles forcément mémorables durant le Tour. 

Collaboration avec Palace pour EF et Rapha

Le conformisme a longtemps eu sa place dans le cyclisme. Si ce n’est pas forcément vrai au niveau du matériel et des évolutions, ce l’est incontestablement au sein des mentalités et surtout, des tenues. Jonathan Vaughters est l’un des directeurs d’équipe qui a toujours voulu contrer cela et ses opérations à la tête de Garmin, puis d’Education First sont systématiquement allés en ce sens. Preuve en est avec en 2022, une tenue rose bariolée assez remarquable qui mettait en avant une collaboration entre Rapha et la marque tendance Palace

Les “collabs” ont la cote dans le milieu sportif mais le cyclisme peinait à sauter le pas. Ce travail en commun s’est exporté jusqu’aux vélos des coureurs de l’équipe avec un résultat forcément visible et surtout, discuté ! Une belle opération commerciale qui a su redonner un coup de jeune à l’univers de la Grande Reine et surtout, des idées aux autres acteurs. 

Mapei : l’Italie toujours au coeur de la mode

Sur le papier, Mapei n’a rien de très excitant. Entreprise de produits destinés à la construction, cette firme italienne allait, peut-être sans le savoir, se retrouver à la création de l’une des plus belles histoires du cyclisme. Dans ce qui deviendra plus tard la grande Quick-Step, l’équipe transalpine commença par enchaîner les victoires mais surtout, à se faire connaître grâce à des tenues hautes en couleurs et toujours repérables parmi des centaines. 

Aujourd’hui, les fameux Colnago C40 utilisés par les coureurs dans le début des années 2000 et auréolés des mêmes couleurs que les mythiques maillots sont recherchés par les collectionneurs du monde entier. Le début de l’âge d’or du cyclisme avec la mode et incontestablement, des bases solidement établies par Paolo Bettini et consorts. 

Castorama et une idée de génie de Nalini

Nul besoin de présenter l’historique firme de bricolage Castorama en France et encore moins aux anciennes générations qui se souviennent probablement des salopettes bleues portées par les employés dans les années 90. Selon ce principe, l’inspiration était toute trouvée pour le fabricant Nalini avec des maillots rappelant directement cet accoutrement

La promotion était évidente pour la marque avec en prime, un maillot jaune acquis en 1990 dès le début du Tour de France par Thierry Marie, le fameux “Monsieur Prologue” du peloton professionnel à l’époque. Avec des coureurs de renom comme Laurent Fignon, Luc Leblanc ou encore Jacky Durand, l’équipe brillait sur tous les points. 

Milram : Meeeeeuh

Il faut probablement être très vigilant lorsque l’on laisse les clés à son sponsor principal pour le développement de ses tenues. L’équipe allemande en a fait l’expérience avec un maillot historique dont il est impossible d’oublier l’existence. Demandez à Gerald Ciolek, Linus Gerdemann ou Niki Terpstra qui ont effectué plusieurs courses avec des maillots tachetés, à l’image de vaches bleues ! 

L’entreprise laitière allemande a néanmoins fait chemin inverse avant le Tour et les coureurs ont uniquement effectué la présentation d’avant-course dans cette tenue. À la place, un cuissard noir et un haut bleu plus classique ont été octroyés aux coureurs en 2009 sur la Grande Boucle. Mais sans victoire cette saison-là, on se dit que Milram aurait au moins eu le mérite d’attirer l’attention en portant le maillot original.

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