Hommes en première classe, femmes en économie – la France défend les plans de déplacement des Championnats du monde
L’équipe de France a défendu sa décision d’envoyer ses équipes masculines et féminines aux Championnats du Monde Route UCI dans différentes classes.
Le double champion du monde Julian Alaphilippe et ses huit coéquipiers de l’équipe masculine d’élite ont reçu des billets en classe affaires pour le long vol vers l’Australie.
Pendant ce temps, le reste de la sélection, y compris l’élite féminine, était de retour en classe économique.
Les aménagements ont suscité la polémique, mais la Fédération française a confirmé et défendu sa décision.
« Effectivement, on confirme. C’était un choix de la Direction Technique et de la Fédération Française de Cyclisme. Un choix confirmé », a déclaré un porte-parole à la Ouest France (s’ouvre dans un nouvel onglet) un journal.
« Tout le monde a voyagé en classe économique, sauf les hommes d’élite. Pourquoi avons-nous fait cela ? Parce que les hommes vont défendre leur titre cette année, encore une fois. Et surtout parce que des choix économiques ont dû être faits.
« Le trajet étant très long, ça coûte énormément, et si on voulait emmener tout le monde, il fallait faire des choix. Et si tout le monde devait être en affaires, beaucoup de gens auraient dû rester chez eux. »
Les Mondiaux 2022 en Australie, à l’opposé du cœur européen du cyclisme professionnel, ont causé des maux de tête financiers et logistiques à de nombreuses fédérations, en particulier avec l’augmentation rapide des frais de voyage suite à la pandémie de COVID-19.
Certains ont trouvé les coûts prohibitifs, l’Irlande ayant choisi de ne pas participer du tout. Pendant ce temps, les représentants de Belgian Cycling ont indiqué que les coûts totaux sont le triple de ceux d’un Mondial européen, même avec des ressources réduites.
La Belgique n’a pas envoyé ses coureurs en classe affaires, Wout van Aert révélant qu’il avait payé 8000 euros de sa propre poche pour surclasser son billet.