Le coureur espagnol de Cofidis, Ion Izaguirre Insausti, pédale jusqu'à la ligne d'arrivée pour remporter la 12e étape de la 110e édition du Tour de France cycliste, 169 km entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais, dans le centre-est de la France, le 13 juillet. 2023. (Photo de Marco BERTORELLO / AFP)

Stages de course en ligne et de contre-la-montre des JO de Paris 2024

Les courses sur route masculines et féminines des Jeux Olympiques de Paris 2024 débutent et se terminent à l’ombre de la Tour Eiffel, sur le pont d’Iéna qui traverse la Seine entre les jardins du Trocadéro et le Champ de Mars.

Avec un circuit d’arrivée visitant le quartier emblématique de Montmartre, les courses conviennent aux coureurs de Classiques qui dominent habituellement le Tour des Flandres ou Liège-Bastogne-Liège.

Course sur route hommes

La course sur route masculine est longue de 273 km avec 2 800 mètres de dénivelé positif et 13 ascensions nommées dont la Côte de la butte Montmartre sur les circuits d’arrivée de 18,4 km au centre de Paris. Le dernier sommet de cette ascension de 1 km à 6,5% en moyenne se présente avec 9,5 km à parcourir.

Le parcours créera sûrement une course d’usure, d’autant plus avec un peloton de seulement 90 coureurs et de petites équipes.

Comme pour tous les Jeux Olympiques, la course sur route est un événement phare visant à mettre en valeur les célèbres caractéristiques et attractions de la ville hôte.

Le parcours masculin serpente autour de l’ouest de Paris, sortant du centre-ville par Paris Rive Gauche, franchissant la première montée – la Côte des Gardes (1,9 km) (6%) avant de se diriger vers Versailles.

Le parcours tourne vers le nord en passant devant le Château de Versailles puis se dirige vers la prochaine ascension, la Côte de Saint-Germain En-Laye (1,1 km à 5,5 %) au kilomètre 36.

En passant par la Plaine de Versailles, l’itinéraire entre ensuite dans la première boucle traversant la Vallée de la Mauldre et passant devant les ruines du Château de Beynes, un château du XIe siècle.

Cette boucle vallonnée comprend la Côte des Mesnuls (1,1 km à 6,1 %) avant de revenir sur la Plaine de Versailles et de tourner vers Saint-Quentin-en-Yvelines pour un circuit plus long comprenant six ascensions, dont quatre dans un rayon de 18 kilomètres.

Après la Côte de Port-Royal (1km à 5,5%), le premier grand choix devrait intervenir entre les kilomètres 166 et 184 avec la Côte de Senlisse (1,3km à 5,3%), la Côte d’Herbouvilliers (800m à 5,7% ), Côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (1,3km à 6,3%) et Côte de Châteaufort (900m à 5,7%).

Après un adoucissement derrière eux, les hommes affrontent ensuite la Côte de Bièvres (1,2 km à 6,5 %) qui présente des premiers 500 m raides avec des pentes allant jusqu’à 9,3 %. À ce stade, les hommes ont 197 km de course dans les jambes et ce sera un bon endroit pour les attaques pour laisser tomber les sprinteurs, étant donné que la pire ascension approche à grands pas.

La Côte du Pavé des Gardes, dans le sens inverse de la première montée de la course, fait 1,3 km de long et 6,5% de moyenne, mais les derniers 700 m de moyenne à plus de 9% avec des longueurs à deux chiffres, le sommet étant à 68 km de l’arrivée.

Les coureurs retournent ensuite dans le centre de Paris pour les circuits d’arrivée agités de 18,4 km, affrontant trois fois la Côte de la butte Montmartre (1 km à 6,5 %), la dernière avec seulement 9,5 km restants avant que les médailles ne soient décidées.

Course sur route féminine

La course sur route féminine s’étend sur 158 kilomètres avec 1 700 mètres de dénivelé positif et neuf ascensions nommées, utilisant les mêmes circuits de départ et d’arrivée que la course masculine et une seule boucle en dehors du centre-ville, à travers la Vallée de Chevreuse.

La boucle est modifiée par rapport à la course masculine, commençant de la même manière par la Côte des Gardes avant la boucle et atteignant la Côte de Port-Royal, mais elle diverge à Senlisse, y sautant la montée et couvrant à la place la Côte de Cernay-la-Ville – une montée moins profonde de 1,1 km à 3,9 % en moyenne.

Le parcours féminin contourne également la Côte d’Herbouvilliers pour se diriger directement vers la Côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse et la Côte de Châteaufort (900 m à 5,7 %) avant de contourner la Côte de Bièvres et de revenir vers le centre-ville via le Côte du Pavé des Gardes.

Comme chez les hommes, l’arrivée féminine comprend deux tours de 18,4 km incluant la Côte de la butte Montmartre avant une arrivée sur le plat le long de la Seine en passant par le Quai d’Orsay et une arrivée sur le Pont d’Iéna.

Contre-la-montre

Les contre-la-montre hommes et femmes démarrent en amont de la Tour Eiffel aux Invalides, avec un départ sur l’Esplanade et une arrivée sur le Pont Alexandre III.

Les deux champs s’attaquent au même parcours de 32,4 km qui se dirige vers l’est le long du boulevard Saint-Germain, traverse le pont de Sully et passe la place de la Bastille où il tourne brusquement vers une section qui traverse le Polygone de Vincennes.

Il n’y a pratiquement pas de montée à proprement parler mais beaucoup de rebondissements, avec un virage serré à gauche et à droite près du Vélodrome Jacques Anquetil le plus serré d’une douzaine de virages.

Une longue ligne droite de 5 km en fait une course pour les purs contre-la-montre.

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